Envie de voyager, envie de prendre le temps, envie de vivre au rythme de la nature, envie de voir les choses autrement... Nous partons donc pour un périple de 4000 km entre Saintes et Istanbul, l'Atlantique et la mer Noire en longeant la Méditerranée... 4000 km en marchant...

Et puis aussi vu de Saintes sur www.pist.es

27 juil. 2010

de Manosque à Acqui Terme ( ça sonne italien hein ?!)

Ciao tout le monde !
Après Manosque, nous arrivons dans le parc des gorges du Verdon, premier bain dans le Verdon, elle est froide hein ? non, glaciale !
Bivouac à la belle étoile au pied de l'église en haut du village de St-Martin sur Brome, après la demi-finale Espagne-Allemagne (viva Espana ! )
 Réveil en compagnie d'une mante religieuse à oreillettes (on se croirait dans Star Trek) :
 
 On continue notre avancée vers les gorges du Verdon, ici sur un plateau au dessus de Moustiers Sainte-Marie, ah, visiblement, ça va bientot (désolé pour les fautes d'accent, mais les claviers Qwerty, c'est pas évidents) grimper dur :
Effectivement, les vrais montées commencent, la première, 700 m, fait très mal ! Mais dans la descente, arrive celui qu'on attendait (façon de parler...), celui qui nous fait oublier notre sacré mal aux jambes : le 1000 ème kilomètre !!!
 Vue sur les Gorges du Verdon, que finalement on ne fera pas pour cause de grosse chaleur (ce n'est que partie remise) :
 Gite d'étape à Rougon surplombant le couloir de Samson, l'entrée des gorges :
 Surprise au petit matin, la mer de nuage est là :
 On reprend notre ascension des préalpes par le GR 4, au pied des Cadières de Brandis :
 C'est beau, non ? Assez tourmenté d'un point de vue géologique...
 Avis aux trappeurs, c'est une trace de quoi ? En Charente-Maritime, on n'en a pas des comme ça.
 Col de Saint-Jean (il a fait mal celui-ci !) :
Fin du GR 4 à Entrevaux, cité forteresse pleine de charme :
 Le village de Rigaud et les gorges du Cians, on va tout en bas nous ! et après on remonte tout en haut de l'autre coté ! Et ça 3 jours de suite pour passer 3 rivières magnifiques mais trèèèèèèèèèèèèès encaissées (grrrrrrrrrr) !
 Le village d'Illonse perché sur son piton :
 Dernier torrent à traverser, le Bramatan, surtout, éviter les planches pourries et ne pas tomber ! Il est pas un peu bancal ce pont ?!
 Une des dernière étape française, le refuge de la Madonne des Fenestres :
 Et c'est parti pour la dermière grosse montée des Alpes :
 Un petit coucou aux chamois du coin. Quels equilibristes! On aimerait avoir le pied toujours aussi sur!
 Ca fait quand meme plaisir de vrais montagnes après ces longues plaines de France. Et puis on ne montera surement plus aussi haut durant notre voyage.
 Le col est bientot proche, dernière ligne presque droite, derniers pas en France :
 Petite pause au lac de Fenestre pour profiter de l'instant :
 Et ça y est, nous sommes à notre première frontière après 1140 kms parcourus. Enfin, ça faisait un moment qu'on l'attendait mais la France, c'est large! 
 Il nous reste plus qu'à redescendre de l'autre coté :
On a quand meme déjà parcouru un bon bout de chemin, et pas par la route la plus directe...
 ... mais quand on pense à ce qu'il nous reste à marcher, ça laisse reveur... 
 Colle di Finestro... oui, on va se mettre à l'italien...
 On est accueilli par un superbe bouquetin, traversant un névé sans s'occuper de nous :
 On est un peu moins à l'aise que lui sur la neige, nos semelles déjà lisses n'offrant qu'une adhérence très limitée...
 Les papillons italiens ne sont vraiment pas farouches, voire un peu collants... Que recherchent-ils sur notre peau? Un peu de sel? Mystère...
 Dernière vue sur le col :
 Ces montagnes sont vraiment magnifiques, on est pas pressés de se trouver dans la plaine du Po...
 Descente encouragée par les sifflements des marmottes :
 Premier contact avec les coutumes locales.... mais que fait-il ?
Qu'aura préféré Marc, venu nous rejoindre quelques jours ? La marche ?...
 ....ou la sieste ?...
 Beaucoup d'églises en Italie, de toutes sortes :
Lorsque le temps est clair dans le Piemonte, on peut admirer la chaine des Alpes à l'horizon...
 ...tout en grignotant quelques noisettes, spécialité piémontaise.
 Le relief reste assez vallonné, mais on sent bien que les collines s'arrondissent rapidement.
 Arrivée à Acqui Terme où on peut faire trempette dans la source d'eau chaude, la Bollente, qui jaillit  en plein centre ville. Euh... 74°C, ça fait un peu chaud...
 On va enfin pouvoir laver notre linge un peu plus efficacement que d'habitude, l'eau froide et le savon, c'est quand meme pas top...
Voilà, premiers pas en Italie, on prend doucement le rythme, notre italien s'améliore de jour en jour ( évidemment, ça peut que s'améliorer, on n'en parlait pas un mot...) et on découvre les spécialités locales : glaces,pizza, risottos, pates de toutes sortes, et surtout leur café à reveiller un mort. Les Italiens sont vraiments accueillants, on nous a déjà offert tomates, cafés, carte routière et meme une bouteille de vin.
On a hate d'arriver vers Venise et de commencer à longer l'Adriatique ( il fait quand meme très chaud par ici) alors on va essayer de traverser rapidement la plaine du Po.

Arrivederci et grazie pour tous les commentaires sur le blog


6 juil. 2010

De Montpellier à Manosque

 Nous revoilà ! 
Après une pause (un peu longue) à Montpellier (avec baignade dans la Méditerranée, anniversaire de Koloina, match de foot sur écran géant, achat de topoguide et fête de la musique) nous sommes repartis pour la fin du GR 653. Les paysages continuent à être merveilleux :
 Enfin les premiers champs d'abricots ! Un régal !
 Arrivée à Saint Gilles où nous passons faire un coucou à notre cher canal du midi qui finit sa course :
 La Camargue commence ! Au début, on était super content, qu'est ce que c'est beau !!! Des rizières, des élevages de chevaux, de taureaux... On avait oublié un détail....et pas des moindres.... un détail qui te met les nerfs en boules, qui te gêne même quand tu marches, et surtout le soir quand tu es tranquille au bivouac....
 Les moustiques !!!!!!!!!!! Une espèce locale résistante à tous les anti-moustiques, même le cinq/cinq régions tropicales ! L'horreur ! Y'a pas d'autre mot ! Ci-dessous, un aperçu de l'intérieur de la tente (entre double toit et chambre). Petit jeu : sachant qu'un petit carré du tissu mesure 1/2 cm sur 1/2 cm, calculez le nombre de moustiques au mètre carré et imaginez notre désespoir...
Enfin l'arrivée à Arles, devant les Arênes, ici se termine notre compagnon de route depuis Castres, le Gr 653 :
 Nous avons fait une petite digression en train depuis Arles, pour honorer le rendez-vous pris avec Monseigneur Pontier, archevêque de Marseille de son état. Marseille nous a un peu chamboullé, c'est grand, c'est rapide, c'est plein de monde, mais c'est beau !
 Après un petit plongeon à la plage du prophête, nous rejoignons les hauteurs de Marseille pour une soirée avec Mgr et une nuit sous les yeux de Notre Dame de la Garde :
 Nous repartons de Arles, après cette parenthèse marseillaise et arrivons très vite en Provence, en longeant le massif des Alpilles et son canal :
 Petite bizarrerie du balisage du Gr 653D, on va à gauche ou à droite ?! Il fait chaud, on a du mal à réfléchir !
 Avec les grosses chaleurs de ces derniers jours, nous profitons de tous les points d'eau rencontrés, petit bain de pieds dans le Calavon après une dure journée :
 Avant une graaaaaaande ligne droiiiiiiiite en plein soleil le lendemain :
 A Apt, nous commençons à grimper. On savait bien qu'à l'approche des Alpes on pouvait pas y échapper.
 Le Lubéron et ses champs de Lavande, on arrive à la bonne saison :
 Entre Arles, et Cereste (entre le GR653 et le GR4), nous avions pris le risque de ne pas prendre de cartes précises, comptant sur le balisage du GR653D et sur la gentillesse des locaux. Nous voilà donc à demander notre route à un autochtone (qui avait l'air teeeeellement gentil et sincère...), il nous conseille, pour éviter la route, de commencer à monter un petit sentier et de prendre une soi-disant piste qui partait sur la gauche et qui rejoignait Cereste tout droit. On aurait du se méfier, car, comme vous l'avez compris, il n'y a jamais eu de piste qui partait sur la gauche et le sentier montait à pic (vraiment à pic, pas un seul lacet !), on a compris plus tard, qu'il nous avait envoyé sur la piste des crêtes du Grand Lubéron ! On est pas très malins quand même, car on est monté pendant une heure avant de faire demi tour (et de faire la montée à pic en descente ! Ahhh les joies des descentes à pic, merci pour nos genoux !), le temps quand même d'avoir une superbe vue :
 Après avoir rattrapé la route et avancé un peu, on retrouve notre Calavon, assez profond cette fois pour une vraie baignade !
 A Cereste, début du GR 4, pour la fin du Lubéron et bientôt les Gorges du Verdon. De beaux sentiers en crêtes au programme :
Et des vues plongeantes sur la vallée, ici Manosque au fond :
Après une journée de repos, nous repartons demain, on attaque notre 939ème km. Ca va commencer à grimper sévère jusqu'à la frontière italienne ! 
Avec la chaleur qui est arrivée, nous avons modifié le déroulement de notre journée, on marche le matin, l'aprem on fait la sieste et on remarche le soir, sans ça, on tiendrait pas !
Les premiers bobos sont arrivé aussi (fallait pas rêver !), toujours aux pieds et bénins, on croise les doigts! 
Le moral est bon, on est super motivé pour la suite ! On en profite pour faire un appel à commentaire, un petit coucou fait toujours très plaisir...
A bientôt !