Envie de voyager, envie de prendre le temps, envie de vivre au rythme de la nature, envie de voir les choses autrement... Nous partons donc pour un périple de 4000 km entre Saintes et Istanbul, l'Atlantique et la mer Noire en longeant la Méditerranée... 4000 km en marchant...

Et puis aussi vu de Saintes sur www.pist.es

23 sept. 2010

De Trieste à Pirovac (fin de la première mi-temps...)

Bonjour à tous ! Et désolés de vous avoir abandonné si longtemps.
Reprenons depuis Trieste. 
Après que Pierre se soit retapé et après avoir bien profité de l'Adriatique, nous avons repris la route.
Après 1 min de marche, nous passons notre deuxième frontière, à nous la Slovénie !

Traversée rapide (30 km), juste le temps d'un coucher de soleil :
Et de quelques orages bien violents ! L'un d'eux nous a surpris en pleine campagne, il s'est mis à tomber des cordes dignes des pires pluies tropicales, nous avons trouvé refuge dans un bungalow abandonné où nous avons joué aux cartes en attendant que la pluie s'arrête....en compagnie d'un essaim de frelons....qui s'est avéré habité...C'est joli mais ça fait peur !
Le lendemain, on passe notre troisième frontière ! (Ca a beaucoup amusé les douaniers de voir 2 piétons faire la queue au milieu des voitures, ils avaient un peu de mal à croire qu'on venait de France à pied)
Croatie nous voilà !
Nous découvrons des paysages grandioses mais un peu pelés :
Les 2 premiers jours, avec la météo, on se croyait en Ecosse...
Et on a vite compris pourquoi c'est si vert l'Istrie !
On rejoint une fois de plus l'Adriatique. Attention les yeux !
On décide de prendre le bac pour rejoindre l'île de Cres qu'on voit en face :
Premier bivouac grandiose sur l'île :
Et défilé de magnifiques paysages (on a même aperçu des dauphins tout en bas, magiques !) :



On arrive à Cres :


Où on se trouve un bivouac au milieu des oliviers :
Bientôt la récolte :

Régalade de figues !
Le lendemain, on décide de quitter la route (on commence à en avoir sérieusement marre d'être sans arrêt frôler par les voitures !) et on coupe à travers les oliviers. Finalement on ne résiste pas longtemps à cette mer si bleue et on descend tout droit dans les pierriers la rejoindre (sans se demander comment on va pouvoir remonter...)
Petit bain dans une crique déserte :
Elle est super froide quand même ! Qui disait que l'Adriatique était chaude ?!
On reprend notre traversée des oliviers, on se perd un peu et on s'aperçoit en fin de journée qu'on a tourné en rond et qu'on est revenu à Cres, on bivouac exactement au même endroit que la veille. Petit bain de pied :
Et partie de cartes sur des bancs idéalement placés, elle est pas belle la vie ?
On ne réitère pas notre aventure au milieu des oliviers et on reprend la route le lendemain, mais bon ça commence à être dangereux là :
On a un peu l'air de cagouilles quand même !

Passage entre l'île de Cres et l'île de Mali Lösinj, à Osor :
Dernier bivouac sur les îles, sur une terrasse d'oliviers :
Et départ de Mali Lösinj pour rejoindre Zadar :
On pensait que la traversée durait 3 heures, en fait c'est le double !
On profite d'un super coucher de soleil en mer :
Visite rapide du vieux Zadar :
Et de l'orgue de mer. C'est un orgue en plein air qui fonctionne uniquement avec l'énergie de la mer et du vent. On s'assoit dessus et on se laisse porter par la musique, c'est envoûtant
A Zadar, on part direction plein sud par la seule route qui existe : une nationale ! Heureusement on se ressource régulièrement dans la mer.
Et finalement à Sv Filip I Jakov, on passe notre 2000 ème kilomètre ! Pas mal hein ? Mais un peu fatigués quand même...
Encore un magnifique coucher de soleil :
En regardant les pécheurs poser leurs filets :
Hou ! Ca pique par là !
Spécialité Croate, petits cochons à la broche au feu de bois, un régal !
Ce petit resto avec les cochons sera notre dernier en Croatie. Effectivement, comme vous l'aviez compris, on commençait à être très fatigués (au bout de 2000 km c'est finalement pas si étonnant que ça) et puis on en avait plus que marre de marcher au bord de la route (on a découvert que les croates étaient pires que les italiens au niveau de la vitesse, c'est pour dire !), difficile de rester motivés dans ces conditions. On a donc décider de rentrer en France pendant quelques mois histoire de recharger les batteries et de préparer un itinéraire avec le moins de routes possible pour rallier la Turquie (sûrement à travers la montagne). 
On a donc rejoint Split en bus :
Et embarqués pour une traversée de nuit
Direction Ancone en Italie. Arrivée au petit matin :
Pour finir en beauté on a pris le train direction Pise pour voir si la tour penchait vraiment. Ah oui !
Catherine et Jean-Luc nous ont récupéré à Turin et ramené en Charente-Maritime en passant par le lac du mont Cenis. Mais cette couleur ? Ca nous rappelle quelquechose... Ah oui : l'Adriatique ! Snif ! 
Donc voilà, la première partie de notre rêve est terminée... On est un peu sonné mais contents quand même d'être revenus.
L'aventure reprendra à priori au printemps.
On vous remercie tous de nous avoir soutenu ! Et on espère vous avoir fait voyager et peut être rêver un peu. Peut-être notre aventure aura suscité des envies chez certains...
Pour être tenus au courant de la suite, vous pouvez nous envoyer vos adresses mails sur "riep.sue@gmail.com".
Encore merci à tous ! et à très bientôt !
PS : une mise à jour de www.pist.es sera bientôt prête.

25 août 2010

De Mantova à Trieste

Comme promis, on a fini par trouver un ordinateur avec une bonne connexion; donc photos, photos , photos...
On a continué notre route vers Venise, à travers la plaine, sous les orages et harcelés par les moustiques. Bref, une route monotone, sauf un peu avant Padova où on a traversé le parco regionale dei colli Euganei, avec des petites montagnes, ce qui, après 200 km de plaine sans discontinuer, fait du bien au moral. Rien de tel qu'un coucher de soleil vu des montagnes...  
Et de jolis paysages autrement plus beaux que du mais, du mais et encore du mais !
Après Padova, on longe la Brenta, une rivière qui serpente au milieu des villas et des églises qui rivalisent de beauté. C'était les résidences secondaires des vénitiens à l'époque des Doges.
Une petite pause glace (encore une). Ca donne envie hein ?! Le duo gagnant est fraise/stracciatella...
Et enfin, au bout d'une route qui se termine au sud de la lagune de Venise, on aperçoit la sérenissime ! (bon plan pour visiter venise : on a trouvé un camping à Fusina avec un bateau pour la ville à 2 min à pied de la tente. A bon entendeur...)
La lagune est aussi une autoroute à bateau :
Le lendemain, arrivée en bateau à Venise pour une visite express :
Beaucoup d'animation sur le grand canal :
Et des images "carte postale" à tout les coins de rues ou de canaux :




La place St Marc avec au fond le palais des Doges :
Et le célèbre café Florian !
Désolé Fox Delta mais notre porte monnaie a refusé de nous faire entrer pour boire un verre à ta santé !
Ah bon ? Venise est touristique ? Non.....
Le Pont des Soupirs en pleine rénovation....Déçus ?! Nous aussi. Au fait ils manquent de sponsors pour mener à bien toutes les rénovations, s'il y a des amateurs, un encart publicitaire de choix à la clef :






Le pont Rialto :
Après cette journée de folie, on repart de Venise. On traverse la lagune direction Punta Sabioni en passant à coté de pleins de petites iles très colorées.
Heu... elle a pas un problème cette église ? Ah non, c'est le reste qui est penché !
On accoste, de l'autre coté de la lagune. Enfin ! A nous les plages désertes de l'Adriatique !
Argh...
Et faut payer pour se baigner en plus ? Non mais ça va pas !
On continue notre route en espérant mieux...
Et enfin, on la trouve notre plage déserte ! On plante le bivouac et on profite :
Lever de lune :
Et premier lever de soleil sur l'Adriatique, ça valait le coup d'attendre :
Petit plongeon matinal :
On quitte provisoirement la mer pour continuer notre route, comme il y a plein de lagunes, on est obligés de remonter au nord pour les contourner. On arrive à La Salute di Livenza, ou se déroule la fete du village. On en profite ! Toute ces bonnes protéines pour pas cher ! Et avec l'ambiance en plus !
On a un aveu à vous faire... Arrivés à Latisana, à 60 km de Trieste, petit problème, Pierre est malade comme un chien (fièvre, toux, rhume) et est vraiment crevé. En plus, il n'y a que de la nationale pour arriver à Trieste. On décide de faire une énorme entorse au protocole et de prendre le train pour se reposer à Trieste avant de passer la frontière Slovène. On est un peu déçus d'avoir eu à prendre le train mais vous auriez vu la tete de Pierre...
On arrive finalement de l'autre coté de l'Adriatique :
A Trieste :
Après 1789 km pacourus à pied et 60 en train, on atteind enfin la frontière Slovène qui se trouve à 250 m de notre camping ! Demain on se la fait ! En espérant que Pierre se retape au plus vite. On vous laisse, on file manger notre dernière glace italienne !
Bisous et à très bientot !